Alimentation

Manger sur le pouce par la DGCCRF

Manger sur le pouce par la DGCCRF

Vendeurs sur la plage, «cabanes» ou camions aménagés, marchés de plein air, glaciers ou autres marchands sauront satisfaire une petite faim.

Les produits frais en général

Si une température élevée ne pose aucun problème pour certains produits, elle peut engendrer des problèmes de santé d’autant plus graves que les personnes qui les ingèrent sont fragiles (enfants, personnes âgées, malades, etc.).

Les pralines, bonbons, risquent tout au plus de fondre ou de coller aux doigts. Par contre, tous les produits composés à partir d’œufs, de crème fraîche et tous les ingrédients qui se dégradent du fait de l’élévation de la température doivent respecter des conditions strictes de conservation. Entrent dans cette catégorie de produits à risque les crèmes glacées, les glaces, les sorbets, les pâtisseries de type « beignets fourrés à la crème », etc.

Une consommation rapide après l’achat est donc conseillée. La conservation dans une glacière est possible, mais il faut être vigilant -la glacière présentant des garanties de fraîcheur aléatoires selon les marques et les modes de réfrigération choisis.

La recongélation d’un produit décongelé est formellement déconseillée.

La DGCCRF effectue des contrôles chez les marchands ambulants, qui portent tant sur la qualité et l’étiquetage des produits mis en vente, sur les huiles de fritures utilisées, les bonnes pratiques d’hygiène, que sur les matériels permettant la fabrication et la conservation de ces aliments.

Soyez vigilants !
N’hésitez pas à prévenir la direction départementale de la protection des populations ou  direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations en préfecture (DDPP ou DDCSPP) de votre lieu de séjour, si vous constatez des anomalies dans la vente des produits frais.

Les glaces
Elles se répartissent en trois grandes catégories : les sorbets, les crèmes glacées et les glaces.

Tous ces produits sont soumis à la réglementation générale applicable aux denrées alimentaires, en matière d’hygiène, d’étiquetage, d’emploi d’additifs et d’arômes alimentaires.

Le code des pratiques loyales des glaces alimentaires établi par le Syndicat des Fabricants Industriels de Glaces et la Confédération Nationale des Glaciers de France, définit une série de dénominations de vente, en subordonnant leur utilisation au respect d’exigences de composition selon les produits concernés : la glace, la glace au lait, la glace aux œufs, la crème glacée, la glace au(x) fruit(s), la glace à l’eau au(x) fruit(s), le glaçon au(x) fruit(s), le sorbet au(x) fruit(s), le sorbet au(x) légume(s), le sorbet plein fruit, le sorbet à l’alcool, le sorbet aux épices, le sorbet aux plantes. La dénomination de vente de tous ces produits est suivie du nom du fruit, de l’alcool  ou de la plante qui les composent (ex. : «sorbet à la pomme et au cassis» ou «glace à la violette»).

Le code prévoit des teneurs minimales à respecter pour certains ingrédients (matières grasses laitières, œufs, fruits, légumes, extrait sec du lait, extrait sec total). Il laisse donc aux fabricants qui le souhaitent la possibilité d’augmenter les proportions de ces ingrédients, afin d’offrir des produits de meilleure qualité. Il fixe aussi un poids minimal au litre.

Sorbet
Il est obtenu par congélation d’un mélange d’eau potable, de sucre de fruits, ou de légumes, éventuellement additionné d’épices ou de plantes.

L’emploi de protéines laitières est compatible avec la dénomination «sorbet». En effet, les protéines laitières peuvent être utilisées à très faible dose (moins de 1 %) à des fins technologiques pour améliorer l’onctuosité du produit fini (rôle de texturant). Afin d’assurer correctement l’information du consommateur, les opérateurs doivent indiquer le pourcentage de protéines laitières réellement mises en œuvre dans la liste des ingrédients. En outre, cette indication est obligatoire et indispensable pour les consommateurs allergiques au lait.

Crème glacée
La crème glacée est obtenue par la congélation d’un mélange pasteurisé de lait, de crème et de sucre, aromatisé aux fruits.

Le seuil minimum en matières grasses laitières est passé, en 2008, de 8 % à 5 %.

Glace
Elle est obtenue par la congélation d’un mélange pasteurisé de lait et/ou d’ingrédients à base d’œufs et/ou d’ingrédients d’origine végétale et/ou de gélatine et de sucre, aromatisée aux fruits.

Le code des pratiques loyales a permis l’utilisation de protéines végétales moins caloriques que les protéines laitières, par exemple, le tonyu à base de soja, d’origine végétale. Dans ce cas, la dénomination de vente peut être soit « glace végétale », soit « glace au soja ».

La température de conservation des glaces
Les glaces doivent respecter des conditions strictes de conservation et de vente aux consommateurs, qu’elles soient fabriquées directement par les revendeurs ou achetées pour la revente.

La température de conservation des glaces est de –18°C. Les glaces en cornet, les bâtonnets, etc. présentés en vue de leur consommation immédiate, peuvent être conservés à la température de service qui ne peut pas être supérieure à –10°C.

La durée pendant laquelle les produits peuvent rester à –10°C doit être la plus courte possible et, en conséquence, les quantités stockées dans le conservateur, adaptées aux besoins du service.

L’hygiène
Les contrôles portent sur la vérification du respect des bonnes pratiques d’hygiène par le vendeur. Ils concernent les équipements (appareils de glaces « à l’italienne »), les installations et les conditions générales de préparation : nettoyage des cuves et des cylindres, utilisation correcte de produits de nettoyage, pratiques de mélange de préparations fabriquées à différents moments et formation du personnel, souvent saisonnier. Les produits font l’objet de prélèvements microbiologiques, l’hygiène et la qualité bactériologique des eaux de trempage des portionneurs à glaces, sources possibles de contamination bactérienne, font l’objet d’une attention particulière.

Les éléments ci-dessus sont donnés à titre d’information. Ils ne sont pas forcément exhaustifs et ne sauraient se substituer à la réglementation applicable.

dgccrf

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