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Electricité nouvelle hausse

 Electricité nouvelle hausse

C’est ce dernier poste qui pèse de plus en plus lourd, en raison de l’essor de la filière photovoltaïque. Car l’électricité produite par les panneaux solaires est rachetée à un tarif subventionné. Ce poste, marginal jusqu’en 2010, représentera près de 40 % du montant global de la CSPE pour 2014.

L’explosion de ce coût commence à susciter des interrogations. Dans un rapport très critique publié au mois de juillet, la Cour des comptes s’alarmait de la situation, jugée insoutenable à long terme. Elle appelait notamment « à revoir le principe du financement par le seul consommateur d’électricité des charges de soutien aux énergies renouvelables ». En clair : si l’on veut financer le développement de l’énergie verte, cela ne doit pas seulement passer par une ponction sur les factures des abonnés !

Après les 5 % d’augmentation de l’été dernier, une hausse d’environ 2 % interviendra le 1er janvier. Cette fois, elle est liée à une taxe destinée notamment à financer le développement des énergies renouvelables.

Rebelote ! Alors que les tarifs réglementés de l’électricité ont subi, l’été dernier, une augmentation d’un niveau sans précédent depuis dix ans (+5 % le 1er août 2013), une hausse supplémentaire interviendra le 1er janvier prochain.

Cette fois-ci, elle n’est pas motivée par la répercussion de la hausse des coûts de production d’EDF, mais par la hausse d’une taxe : la contribution au service public de l’électricité (CSPE). Actuellement fixée à 13,50 € pour 1 000 kilowattheures (kWh), elle passera à 16,50 € en début d’année, comme l’a confirmé la Commission de régulation de l’énergie le 18 novembre.

Tout le monde paiera, tarifs réglementés ou non

En moyenne, cela équivaut à une augmentation d’environ 2 % de la facture pour un foyer qui se chauffe à l’électricité et consomme 8 000 kWh par an. Et impossible d’y échapper : dans la mesure où il s’agit d’une taxe, même les abonnés qui ont souscrit une offre d’électricité à prix fixe, comme celles que proposent plusieurs concurrents d’EDF, subiront la hausse.

Intégrée à la facture de tous les usagers, quel que soit leur fournisseur, la CSPE sert à financer des missions de service public : tarifs sociaux pour les plus démunis, prise en charge des surcoûts de production dans les îles (Corse, outre-mer…) et, surtout, financement du développement des énergies renouvelables.

Revoir le financement du photovoltaïque

C’est ce dernier poste qui pèse de plus en plus lourd, en raison de l’essor de la filière photovoltaïque. Car l’électricité produite par les panneaux solaires est rachetée à un tarif subventionné. Ce poste, marginal jusqu’en 2010, représentera près de 40 % du montant global de la CSPE pour 2014.

L’explosion de ce coût commence à susciter des interrogations. Dans un rapport très critique publié au mois de juillet, la Cour des comptes s’alarmait de la situation, jugée insoutenable à long terme. Elle appelait notamment « à revoir le principe du financement par le seul consommateur d’électricité des charges de soutien aux énergies renouvelables ». En clair : si l’on veut financer le développement de l’énergie verte, cela ne doit pas seulement passer par une ponction sur les factures des abonnés !

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